La success story d’a&f systems commence en 1984 dans un garage en sous-sol peint de couleurs vives à Sursee (LU). Urs Felber, alors âgé de 20 ans, fonde l’entreprise informatique qu’il dirige pendant de longues années avec beaucoup de passion. L’entreprise se spécialise dans un premier temps dans les cours d’informatique, ainsi que dans la vente et la réparation d’appareils Apple. En 1988, elle devient ensuite le premier centre Apple officiel en Suisse centrale.
« Aujourd’hui, a&f systems emploie une soixantaine de collaboratrices et collaborateurs et est leader sur les marchés allemand et suisse en matière de technologies innovantes pour la réalisation de publications », explique Philippe Lindegger, le CEO actuel. Dans le cadre de la reprise de l’entreprise par la direction, qui a pu être réalisée grâce au soutien financier de Valiant, il est devenu le nouveau propriétaire de l’entreprise avec Stefan Schärer et Serge Dillier.
Planification anticipée, déroulement réussi
Une succession d’entreprise doit être bien planifiée. Urs Felber a commencé à prévoir celle-ci en 2014, à l’âge de 50 ans. Il tenait à garantir la continuité à ses collaboratrices et collaborateurs ainsi qu’à sa clientèle. C’est pourquoi il a décidé de confier l’œuvre de sa vie à des cadres dirigeants de l’entreprise. « Le fait que nous ayons eu suffisamment de temps pour régler la succession nous a rassurés », déclare Serge Dillier, qui a acheté une première partie des actions de l’entreprise avec ses deux copropriétaires en 2017. Pour ce faire, ils ont emprunté auprès de Valiant.
Urs Felber a quitté ses fonctions de CEO fin 2020, qui sont depuis assurées par Philippe Lindegger, et de président du Conseil d’administration fin décembre 2022. En 2024, les trois successeurs achèteront le paquet d’actions restant. « And that’s it », sourit Philippe Lindegger. La succession de l’entreprise sera achevée comme prévu.
La planification anticipée a permis au nouveau comité de direction de bien prendre ses marques. « Ce plan de relève représente pour tous un risque tolérable et une charge financière supportable, notamment parce que Valiant nous a offert des conditions de prêt très attractives », souligne Philippe Lindegger.
Une collaboration d’égal à égal, basée sur la confiance
Avant que tous les contrats soient finalisés, il y avait beaucoup à réfléchir et à discuter. « Nous nous sommes régulièrement rencontrés avec notre conseillère clientèle de Valiant, qui a toujours été à l’écoute de nos préoccupations », indique Stefan Schärer, qui a apprécié dès le début la confiance mutuelle et la collaboration d’égal à égal. « Nous nous sommes toujours sentis entre de bonnes mains et conseillés avec compétence, c’est pourquoi Valiant est pour nous un partenaire formidable. »